Parme Ceriset : Flambeaux de vie : Poésie : Pierre Turcotte Éditeur – Collection Magma Poésie : 2023 : 60 pages. 

Qu’est-ce qu’un poème ?

Dans Baisers soufflés, un recueil paru chez le même éditeur, Patrick Devaux, dont la fantaisie est savoureuse, écrit :

le poème
est
cet escalier
de
secours

les mots
souvent
d’urgence
tentent
de
s’agripper
aux rampes
quand
s’esquivent
les marches

C’est avec le sourire que Patrick Devaux témoigne ici d’une périlleuse réalité. Je crois que Parme Ceriset ne désavouerait pas ses propos. On retrouve en effet dans les poèmes de celle-ci une certaine gravité, Patrick Devaux parle « d’urgence ». Son poème en forme d’escalier me paraît représentatif non pas de la manière de la poète, mais bien des enjeux qui animent son écriture et sa pensée. Ce petit poème décrit de façon condensée, si ce n’est la démarche de tout poète, en tout cas assurément celle de Parme Ceriset. 

Celle-ci recourt au poème alors que les marches semblent se dérober sous nos pieds. Je dis « nos pieds » et non « ses pieds », car cette écrivaine produit une poésie qui déborde largement le cadre limité de sa seule personne, ses préoccupations englobant notre collectivité. Pour filer la métaphore, et en admettant que la quête poétique soit ascendante, que l’escalier auquel réfère Devaux soit monté plutôt que descendu, nous pouvons dire que les mots en poésie, alors que s’évanouit le sens, servent à le réanimer, à le raffermir et à donner ainsi à nos existences une certaine stabilité. Quand tout dérape, au moment où nous risquons de perdre l’équilibre, nous parvenons à nous agripper à la rampe salutaire du poème pour ne pas sombrer tout à fait dans le désespoir.

Telle est l’aventure à laquelle nous convie Parme Ceriset. Le mot « résilience » est désormais à la mode, on l’emploie à toutes les sauces. Il exprime cependant très bien l’attitude, je dirais le stoïcisme dont font montre les poèmes de Flambeaux de vie. Ce sont des poèmes de résistance. Mais contrairement à la saine ou sainte colère à laquelle on associe habituellement la résistance, on ne trouve dans le discours de Ceriset qu’apaisement et réconciliation. Les fléaux qui sévissent, les guerres où l’humanité s’entredéchire ne semblent pas faire le poids sous le voile léger de l’espérance dont les recouvre la poète. Ses combats paraissent menés en toute sérénité.  Comment le dire ? Sa parole manifeste une douce victoire sur les éléments déchaînés. Cette parole transcende la souffrance.

Les quarante poèmes de Flambeaux de vie ne révolutionnent sans doute pas l’univers du poème. Ils font mieux et davantage. Ils parlent à leur lecteur. Ils s’adressent à lui en toute simplicité, dans un langage qui jamais ne laisse le sens en suspens. Et c’est justement ce sens qui donne son prix aux poèmes de Ceriset, non que leur forme ne puisse être prise en considération et susciter l’approbation et le contentement du lecteur, au contraire. Certes, dans leur solide transparence, ces poèmes, tous parfaitement maîtrisés, dont la rythmique est sûre et les images toujours justes, ces poèmes dans leur relative pondération — aucun ne suscitant une radicale incompréhension — sont des poèmes dont la qualité formelle ne laisse nullement à désirer. Mais à cette qualité de forme s’ajoute son non moins juste appariement au propos de la poète. Ce sont des poèmes qui disent quelque chose de profondément significatif. Nous parlions plus haut d’urgence et de gravité. Il se trouve que le ton de ces poèmes est tout à fait adapté à cette gravité, il va de pair avec le message transmis par la poète.

On sourcillera peut-être à l’idée que la poésie puisse transmettre des messages. Eh bien ! j’ignorais pour ma part que les poètes parlaient pour ne rien dire. Parme Ceriset serait donc une exception de plus venant s’ajouter à la myriade des poètes qui depuis au moins Homère lestent leurs discours d’une charge de sens.

Comme pour Nora Atalla, dont la poésie, notamment dans La révolte des pierres, repose fortement sur des considérations d’ordre éthique, voire politique, on ne saurait reprocher à Parme Ceriset les nobles intentions qui l’animent. Sans en avoir la solide armature ni la solennité, ses écrits dans leur philosophie font songer à ceux de l’auteur de « La mort du loup ». Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à ce que l’on appelle de bons sentiments, lesquels n’ont pas toujours bonne presse chez les littéraires. Or, il n’est pas du tout certain, quoi qu’en aient pu penser Sartre ou Jeanson, que bonne littérature et bons sentiments ne puissent aller de pair. Louise Dupré, il y a quelque temps avec Exercices de joie, n’exprimait-elle pas de manière remarquable des positions analogues à celles exprimées dans Flambeaux de vie ? Dans son ouvrage, la poète québécoise œuvre elle aussi à l’avènement d’une aube ; sa parole est celle d’une résistante qui s’exprime sans hurlements. Cette retenue fait sa force.

Résister, faire valoir ses désaccords sans vraiment crier à tue-tête, aller même au-delà de la résistance si cela est possible, voilà ce qu’entreprend la poète de Flambeaux de vie. Son attitude à dire vrai est beaucoup plus positive que négative. Ses dénonciations en viennent presque à s’effacer derrière les louanges que la poète adresse à l’harmonie du Tout auquel elle aspire. La poète ose même l’utopie :

Construisons une arche suffisamment solide
pour y mettre à l’abri nos rêves les plus fous,
nos utopies, nos joies, nos rires
et tous les êtres que nous voulons sauver
des mâchoires de l’ombre,
une arche où tout ce qui compte pour nous
serait préservé de la destruction …
Cette arche est à jamais inaccessible
mais elle donne sens à nos ténèbres.

Voilà qui manifeste, nous en conviendrons, une certaine forme de lucidité. De toute évidence, nous ne parviendrons pas à tout préserver de la destruction. Cette arche demeure donc une utopie. Malgré tout, le recueil en son entièreté, du premier au dernier vers, exprime et réaffirme la primauté de l’espoir. On peut brandir des flambeaux de vie lorsque les ténèbres s’abattent sur nous. Ces flambeaux sont divers, mais c’est sous l’égide de l’Amour que chacun illumine. La poète use de la majuscule pour parler de l’Amour : « ce qui flambe dans les ténèbres » c’est « l’Amour ultime loi ».

Les flambeaux se déclinent de diverses manières, leur matière varie. Outre celui de l’Amour, il y a le « flambeau inextinguible de l’espoir », « le flambeau de l’altruisme vrai », ainsi que celui de « la liberté [qui] sera / ton plus beau flambeau. » Notons ici au passage la présence d’un interlocuteur : (ton), nous y reviendrons.  

Finalement, tel celui de Dieu, nulle part nommé dans ce recueil, si ce n’est dans la majuscule du mot « Amour », il y a le flambeau qui rayonne dans le tout dernier poème, c’est le « flambeau du soleil [qui] brille au-dessus de nos têtes, / tu le connais bien … / C’est celui de la liberté. »

Évidemment, Dieu et la liberté ne sont pas une seule et même chose. Du reste, s’il est une forme de religion dans la poésie de Parme Ceriset, elle consiste en une alliance, en une volonté d’union, une espérance de communion à venir par laquelle se trouvera enfin préservée la vie sur Terre. Dans le dernier poème du recueil, la nature est personnifiée. « La Terre respire sous les caresses du vent », dans les vallons, « on hume la clarté des jours / et dans les brumes matinales la joie sereine des / rivières, / un doux breuvage d’éternité. » On rencontre dans ces vers et partout dans le recueil une indéniable spiritualité, une manière de panthéisme peut-être.

Flambeaux de vie nous met en présence d’une voix. Cette voix s’adresse à un interlocuteur anonyme. Il s’agit du « tu » rencontré plus haut. Le poème liminaire s’intitule « Va ! ». L’exclamation contenue dans le titre exprime un mouvement, comme si la poète exerçait une poussée dans le dos de cet interlocuteur. Elle recourt dans la majorité des poèmes à l’impératif. Elle enjoint son interlocuteur à l’action. « Va, lui dit-elle, / Marche au plus profond des ténèbres / entre les branchages et les ossements ». Puis, toujours dans ce poème liminaire, elle lui conseille d’aller « aux limites de l’être / danser avec les loups noirs ». Le dernier mot du poème est le mot « espoir » : « danse au nom de l’espoir. »

On identifiera d’emblée à la poète elle-même cette voix qui exhorte. On pourra croire au départ qu’elle se dédouble dans ce « tu » auquel elle s’adresse. Puis, l’on observera que ce « tu » est suivi d’accords au masculin. Ainsi, dans le très beau poème intitulé « La figue » : « En croquant dans une figue savoureuse / tu te souviendras parfois / que tu fus chassé d’Éden … »

La voix de ces poèmes, nous pouvons croire qu’elle s’adresse en fait au lecteur, que telle une mère à son jeune enfant, comme le père dans le célèbre poème de Kipling, celle-ci indique une voie à suivre : « Sois un fragment de constellation / une pépite d’Éden, / une étincelle / de passage /, mais infiniment brûlante. » Et ailleurs : « Sois chevalier veillant sur [la] pérennité [de la Terre] ».

Qu’est-ce qu’un poème, demandions-nous ?

La poète semble répondre à cette question dans le deuxième poème de son recueil. Un poème selon elle serait un acte prenant pour cible le hasard malveillant. Le poème est un emblème de l’espoir. Tout dans la quête poétique et spirituelle de Parme Ceriset est éminemment moral. Sa douce et juste parole pose un baume sur nos blessures et nous insuffle du courage.

Flambeaux de vie est un recueil qui projette sa lumière au milieu des ténèbres.

Ce hasard malveillant, prends-le pour cible,
convoque les ouragans et toutes tes forces
comme lorsque tu peins des poèmes
pour les jeter à la face livide du néant,
et crier à coups de pinceau
l’espoir, ton emblème.

Auteur : Daniel Guénette

Né le 21 mai 1952, Daniel Guénette est originaire de Montréal. Il a vécu la majeure partie de son existence dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Après des études en lettres à l’Université de Montréal, où il obtient un diplôme de maîtrise en création littéraire, il enseigne la littérature au cégep de Granby. En 2011, il prend sa retraite après 34 années d’enseignement. À l’aube de la soixantaine, il renoue avec l’écriture qu’il avait cessé de pratiquer durant près de vingt ans. Il publie chez Triptyque deux recueils de poésie, Traité de l’Incertain en 2013 et Carmen quadratum en 2016, ainsi qu’un récit, L’École des Chiens, en 2015. Dans son œuvre antérieure alternaient ouvrages de poésie (3 titres au Noroît, 2 chez Triptyque) et productions romanesques (3 titres chez Triptyque). Ces ouvrages furent publiés entre 1985 et 1996. L’ensemble fut bien reçu par la critique. À l’occasion du vingtième anniversaire des éditions Triptyque, feu Réginald Martel écrivait : « Et on soupçonne que bien des éditeurs seraient ravis d’inscrire à leur catalogue, parmi quelques auteurs de Triptyque, le nom d’un Daniel Guénette, par exemple. » J. Desraspes a enchanté Jean-Roch Boivin : « Ce roman est un délicieux apéritif, robuste et délicat, son auteur un écrivain de talent et de grands moyens. » Réginald Martel parle d’un roman « qu’on dévore sans reprendre son souffle » ; il salue également la parution des romans qui suivent, se montrant surtout favorable à L’écharpe d’Iris. Pierre Salducci écrit dans Le Devoir un article élogieux sur ce roman : « L’écharpe d’Iris est une réussite, une petite musique qui nous parle de la nature humaine et qu’on n’arrive pas à oublier. Un roman magnifique, un vrai. Pas un phénomène de mode. Pas un produit branché et périssable. Mais de la littérature. Tout simplement. » L’École des Chiens, qui en 2015 marque le retour de l’auteur au récit, a été commentée par divers blogueurs, dont le poète Jacques Gauthier : « Ce beau récit du poète Daniel Guénette évoque, avec pudeur et humilité, les onze années vécues auprès de Max qu’il a dû faire euthanasier à cause d’un cancer. Ils sont rares de tels livres qui traitent si tendrement de la relation entre un homme et son animal de compagnie. Ça parle de vie et de mort, d’attachement et d’amitié, d’enfance et de solitude. » Pour sa part, Topinambulle écrit : « Dans ce très beau récit, un homme apprivoise doucement le deuil de son chien. À la manière de Rousseau, Daniel Guénette nous invite à le suivre dans ses promenades, dans les méandres de ses souvenirs, où l'évocation de l'ami fidèle nous servira de guide. ». Dominic Tardif, dans Le Devoir, 4 juillet 2015 a rendu compte chaleureusement de L’école des chiens. Il a souligné qu’avec ce récit, l’auteur avait produit « de la vraie littérature » : « Plus qu’un livre sur un maître et son animal, L’école des chiens célèbre le pouvoir de l’écriture qui, chez Daniel Guénette, n’aspire pas à remplacer l’en allé, mais bien à en continuer la vie. » Recommandé avec enthousiasme à ses téléspectateurs, L’école des chiens a fait l’objet d’un échange de cadeaux à l’émission LIRE présentée sur ARTV. À partir de 1975, l’auteur a collaboré à diverses revues de littérature à titre de poète et de critique. On a pu lire ses recensions dans la revue Mœbius. Pour l’une d’elles, l’auteur a été finaliste au Prix d’excellence de la SODEP 2016, dans la catégorie Texte d’opinion critique sur une œuvre littéraire ou artistique. Plus récemment, l’auteur a publié deux nouveaux titres en poésie, Varia au Noroît en 2018 et, à l’hiver 2023, La châtaigneraie aux Éditions de la Grenouillère. Pour ce recueil, le poète a été finaliste au Prix d’excellence du webmagazine La Métropole. Dans la recension que réserve à cet ouvrage la revue LQ, le critique Antoine Boisclair écrit: « Ce recueil émouvant, très maîtrisé du point de vue formel, témoigne d’un savoir-faire indéniable. » Le critique et poète français Pierre Perrin écrit dans sa revue trimestrielle de littérature, la revue française « Possibles », ne pas confondre avec la revue québécoise du même nom : « Daniel Guénette a le vers sûr, souvent proche de l’alexandrin, parfois très bref. Il sait restituer une vie, avec sa foudre, ses éclairs, et les moments de calme, voire de communion. La Châtaigneraie constitue un beau recueil presque filial. » Pour sa part, dans Le Ou'tam’si magazine, Nathasha Pemba déclare que « La châtaigneraie est un recueil de poésie qui a l’allure d’un hommage, d’un renouvellement du contrat amical. C’est une poésie ontologique qui va au fond des choses pour faire émerger l’être. Daniel Guénette une fois plus confirme qu’il est poète, le poète de l’amitié, le poète de l’altérité, le poète de l’éternité. » Outre ces recueils de poésie, l’auteur fait paraître quelques nouveaux romans. De Miron, Breton et le mythomane, paru en 2017 à La Grenouillère, Dominic Tardif écrit dans Le Devoir : « Chronique des glorioles imaginaires d’un grand taquin aimant (se) conter des histoires et fabuler une légendaire vie d’aventures, Miron, Breton et le mythomane est le carton d’invitation d’une fête organisée en l’honneur du mensonge auquel s’abreuve n’importe quelle forme de littérature digne de ce nom. » Pour sa part, Dédé blanc-bec reçoit dans Nuit Blanche un commentaire signé Gaétan Bélanger : « Le ton poétique empreint d’humour et de nostalgie adopté par l’auteur rend extrêmement agréable la lecture de ce roman émouvant. Il faut préciser que, tout d’abord, il est un peu déroutant de suivre les bonds fréquents de la narration dans le temps. Plus que de simples digressions, elles donnent parfois l’impression que l’auteur saute du coq à l’âne pour revenir aux mêmes événements, observés sous un angle différent. Mais on s’habitue vite à cette manière ou à ce style et on l’apprécie pour son originalité. Voilà donc un roman au texte minutieusement poli et se démarquant par sa qualité et son audace. » Vierge folle est le dernier roman de l’auteur. La recension parue dans Culture Hebdo se termine avec ces mots : « Nous vous laissons le soin de découvrir la conclusion. Excellent, est un euphémisme. On a adoré. » Ce roman, sans doute le meilleur de l’auteur, s’il a suscité l’enthousiasme de ses lecteurs n’a guère fait l’objet de recensions sérieuses. Pour des recensions sérieuses, il aura fallu attendre l’hiver 2023. Au billet d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie, se sera ajoutée dans Le Devoir une chronique de Louis Cornellier consacrée non pas à un roman ou un recueil, mais à un essai. Le journaliste y salue d’abord le travail entrepris par l’écrivain sur son blogue : « Fin lecteur de poésie, l’écrivain s’y impose comme un critique raffiné, érudit et amical dont le style, limpide et élégant, s’apparente à celui de la conversation relevée. Ces qualités en font une rareté dans le paysage littéraire québécois. » Puis, il rend compte de l’essai : « Dans Le complexe d’Orphée (Nota bene, 2023, 186 pages), l’écrivain se fait plus essayiste que critique en proposant « une manière de promenade » dans laquelle il tente « de saisir la nature de la poésie ». Fidèle à son approche modeste et exploratoire, il déambule en compagnie des poètes et penseurs qu’il aime afin de délimiter son objet, tout en cultivant le souci de ne pas l’enfermer. » Il conclut sa chronique en ces termes : « Partisan des « poèmes limpides » qui disent de « simples vérités », Guénette trouve dans la poésie un antidote « à l’endormissement de [ses] facultés » ou, comme l’écrit Valéry, un discours « chargé de plus de sens, et mêlé de plus de musique, que le langage ordinaire n’en porte et n’en peut porter ». Fénelon aurait aimé ce livre admirable. » La conclusion de l’article d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie était elle aussi plutôt réjouissante : « Romancier accompli (son dernier récit, Vierge folle, est paru en 2021 aux éditions de La Grenouillère), critique littéraire important (son blogue, intitulé Dédé blanc-bec, offre des comptes rendus très étoffés sur des publications québécoises), Daniel Guénette est aussi un poète qui mérite toute notre attention. »

6 réflexions sur « Parme Ceriset : Flambeaux de vie : Poésie : Pierre Turcotte Éditeur – Collection Magma Poésie : 2023 : 60 pages.  »

  1. «On sourcillera peut-être à l’idée que la poésie puisse transmettre des messages. Eh bien ! j’ignorais pour ma part que les poètes parlaient pour ne rien dire. Parme Ceriset serait donc une exception de plus venant s’ajouter à la myriade des poètes qui depuis au moins Homère lestent leurs discours d’une charge de sens.»
    Je ressens toujours un plaisir délicat quand mon appréciateur préféré se permet une rare et subtile montée de lait, toujours pertinente bien sûr!

    J’aime

    1. Cher Laurent. Tu es là. Toujours présent. Tu ne serais que mon seul lecteur que je poursuivrais tout de même la rédaction de mes petites études. Entendre tes sons de cloche, ça me met de la joie au cœur. Merci.

      J’aime

      1. Merci Daniel.
        J’ai beaucoup de retard en raison de la période estivale.
        De ton côté, rien ne t’arrête. Des jeunes oseraient dire que tu es une «vraie machine»!
        Bonne fin d’été.

        J’aime

Laisser un commentaire