Thomas Mainguy : L’œil dormant : Poésie : Noroît : 2021 : 111 pages

Crépuscules admirables est un essai littéraire. Le plaisir que j’y ai pris récemment m’a incité à découvrir le travail produit antérieurement par son auteur, à commencer par L’œil dormant, dont il sera ici question, et en attendant de mettre la main sur un précédent recueil (Aigle et taupe à la fois : Le lézard amoureux, 2014), que suivit une étude portant sur l’ironie dans la poésie québécoise (Absolument conscience : Nota Bene, 2018).

Cette entrée en matière est plutôt sèche, c’est que je me retiens, je mets un frein à ce qui trop rapidement deviendrait sinon un déferlement de compliments. L’enthousiasme est toujours un peu suspect. Avec lui, un zénith est vite atteint, on y plafonne.  On redoute un feu de paille. Ce qui soutiendrait les éloges mérite d’être explicité, détaillé par le menu. J’avais éprouvé avec Crépuscules admirables une difficulté comparable à celle que j’éprouve présentement. En lieu et place d’un véritable billet, je serais allé droit à la conclusion, tenté comme je l’étais de déclarer immédiatement combien cet essai est remarquable. La qualité de l’écriture et l’originalité du propos m’avaient conquis. Il me semblait suffisant d’en faire mention.

Il entre une très grande part de subjectivité dans l’appréciation des œuvres littéraires. Ce qui plaît à l’un, pour telle et telle raison, déplaît à l’autre pour des raisons identiques. Je veux maintenant procéder froidement, quitte à laisser progressivement monter la chaleur.

En poésie se pose parfois la question du référent. Il arrive que l’on ne sache vraiment pas de quoi parle un auteur ou une autrice. On y met du temps pour le découvrir, mais est-on toujours certain de notre découverte ? À la limite, parler de tout et de rien, c’est tout de même parler de quelque chose. De quoi ? On ne saurait dire. C’est plus compliqué que la pluie et le beau temps. Certains ouvrages sont enveloppés d’une très épaisse écorce protectrice, comme s’ils abritaient un secret que l’on tenait absolument à garder pour soi. Il n’en va pas ainsi avec L’œil dormant. Les poèmes qu’on y lit n’ont pas ce type de dureté. Ils offrent cependant une certaine variété, laquelle à première vue semble interdire de les ramener en un seul point, qui serait celui de leur convergence. Mais le rabat de la quatrième de couverture incite à chercher tout de même ce point. Je cite : « Les poèmes puisent à différentes sources, qui en forment peut-être une seule. »  

Ces sources ne constituent pas à proprement parler un référent. Quoique. Le même texte, sans doute rédigé par le poète, suggère des pistes de lecture. Il y est question de « la vie terre à terre », de « l’enceinte des rêves », de l’effort qu’une conscience met à « coïncider avec elle-même » dans le but de rassembler les « distances » en un unique faisceau de « présence ». Voilà qui résume assez bien le recueil, mais c’est sans compter sur tous les mots que cette présentation assemble. Je veux dire que ce que faute de mieux j’appellerai le style en dit autant que ce qui est dit. La saveur des mots allant de pair avec la substance qu’ils communiquent. Faire fi du goût des mots, négliger ce goût, qui est partie prenante du discours en littérature et en poésie notamment, reviendrait en place du texte lui-même à se contenter d’un simple compte rendu, tel celui-ci, ou plutôt cela équivaudrait à se satisfaire de la traduction en prose raisonnée de poèmes qui dans le cas qui nous intéresse sont tout sauf objets de raison pure.

Donc, une seule et même source, peut-être, mais assurément de nombreux référents. De quoi est-il question dans L’œil dormant ? Le rabat de la quatrième, alors que l’auteur examine de haut, et comme par après, le travail qu’il a accompli, fournit encore de l’éclairage. La conscience, à tout le moins celle de notre poète, ressemblerait à l’œil du chat qui sommeille, cet œil ayant la particularité de « scruter avec intensité ce qu’il feint de ne pas voir ». De même la conscience du poète est-elle aux aguets de tout ce qui peut échapper à un regard distrait ou peu attentif. Cette mise au point en dit long. Elle s’applique de manière générale à l’ensemble des poèmes du recueil, bien que chacun ait ses particularités.

On prétend parfois que le maître et le chien se ressemblent, parfois physiquement, plus souvent « psychologiquement ». Ce que le poète dit au sujet de son bulldog peut très bien s’appliquer à sa démarche de poète. Il raconte que son chien tourne en rond dans le parc, va et renifle tout, « enfonce sa truffe dans les feuilles mortes / s’éternise près des troncs comme le nez de l’amateur / dans le bouquet de l’Arbois ou du Saint-Émilion. / […] Quand il s’arrête et retrouve quelque intérêt / pour la voltige des écureuils et des oiseaux, / c’est parce que, et je souligne, sa méditation concentrique / comme une cible a touché le centre — il est partout. » L’œil de notre poète se pose partout autour de lui, parce que partout se trouvent des éléments susceptibles de favoriser son adhésion au monde, de rendre possible quelque chose comme une rencontre de sa conscience avec ce qui réellement « est », pour autant que son imaginaire s’adonne à la méditation, à la contemplation de la « présence » en lui et autour de lui.

Ainsi sommes-nous autorisés à voir sa somme tout entière en chacun des poèmes du recueil, en cela que la conscience en chacun entreprend de saisir de la présence ou y parvient. Cela dit, les référents sont nombreux. Le recueil se divise en neuf parties. Elles ont beau différer les unes des autres, une formidable unité règne dans le recueil. Je reviendrai à cette unité. Pour l’heure, restons-en à sa variété. Quelle différence, en effet, entre le monde d’un bulldog et de son maître, tous deux à l’arrêt dans la maison ou en promenade dans la nature, et l’univers d’une salle de cours où le maître de la bête devient cette fois maître parmi ses élèves. Au beau milieu du recueil, le poète nous offre ce qu’il appelle un « Album de gravures ». Oublions alors le chien et le maître, nous voici retrempés dans le monde d’hier. On va de la nourrice au bibliophile, de l’ange au meunier, de ce dernier au forgeron en passant par des ogres, un moine et une grand-mère. Le poète parle d’eux. Soit. Mais pourquoi ? Et surtout qu’en dit-il ? À quoi tout cela rime-t-il ? Quel est son propos lorsqu’il nous offre cet album aux allures surannées ? Pour le savoir, il faut lire chaque poème et se montrer réceptif, mais nul besoin de chercher à l’instar des « habitués » de cet album qui « écalent / leur fatigue pour en mordre la noix », nul besoin pour nous d’écaler la gangue du poème afin de parvenir à ses significations. Je ne prétends pas que tout dans ces poèmes soit clair comme de l’eau de roche, j’affirme seulement que le poète ne jette, du moins délibérément ce me semble, nulle entrave sur notre parcours de lecteur. Même qu’au contraire, tout chez lui semble rechercher la ligne claire, le propos éclairé, éclairant. On le constate en lisant le poème suivant. 

LES HABITUÉS

Trois amis à leur table
pèsent de petits détails, écalent
leur fatigue pour en mordre la noix.
Le vieux se lève, fait tourner
la goutte de café dans la tasse,
dépose le montant juste et s’en va
comme s’il n’allait pas revenir.
La désolation des deux autres
luit un instant en commun
avec le miel sur leurs toasts.

Follain dans sa tombe, poète à qui Mainguy a consacré un chapitre de ses Crépuscules admirables, serait ébloui autant que moi par notre poète, par son brio, sa simplicité, son naturel. Si j’évoque le poète normand, ce n’est pas pour mettre au jour ce qui pourrait n’être qu’un simple jeu d’influences. Il y a plus. Déjà avec l’essai de Mainguy, je m’interrogeais sur des parentés. C’est que je me demandais à quelles œuvres, de quels auteurs, une prose si exceptionnelle pouvait faire penser. L’univers de notre poète comme chez tout autre poète est fait de mille et une lectures, il ne sert à rien de souligner des ressemblances quand celles-ci ne tiennent en rien du pastiche ou de l’imitation involontaire. Elles ne diminuent pas les accomplissements de l’auteur, ne réduisent nullement leur singularité. Force est plutôt de constater que Mainguy est un écrivain majeur, parvenu à la majorité, bref se détachant de ceux à qui par divers fils son œuvre se rattache, non qu’il se veuille distinct et original, mais bien parce que déjà il se démarque de ses sources, devenant à lui-même sa propre source, source dont la fin du recueil indique qu’elle est en voie de « devenir fleuve ». Mais c’est là une autre histoire qu’il faudrait contextualiser, tâche que d’autres lecteurs et lectrices prendront éventuellement à leur compte.

On vient de lire un poème. Est-il représentatif ? Par la matière, il l’est. Matière, c’est-à-dire le monde matériel qui nous entoure, ce « terre à terre » dont parle le poète dans le rabat de la couverture. En un sens, Mainguy est un poète réaliste, non pas cependant à la manière d’un Ponge, poète parfois un peu affecté et tout occupé à nommer poétiquement le monde en le décrivant, en s’arrêtant aux objets (mot pris dans un sens large), aux choses qu’on y voit. Mainguy est réaliste, mais à la manière des poètes fantaisistes qui laissent dans leur discours entrer une part d’imagination, celle-ci cherchant à saisir dans l’obscur des liens échappant à notre conscience. Ces liens peuvent paraître incongrus, voire tirés par les cheveux. Le chirurgien entre dans votre domicile et « scie votre tibia ». Il est vrai qu’il pratique alors « dans nos sommeils parallèles. » Or « à la fenêtre, l’arbre vous regarde /avec humanité, le temps que le sang caille / dans une chaudière qu’on emporte. » Poète réaliste, Mainguy est trop conscient pour ignorer que le rêve fait partie de la réalité, trop conscient pour ne pas frayer quoique modérément avec un certain surréalisme.

Je dis réaliste et soudainement je songe à Robert Melançon. Ce qui rattache Mainguy à ce brillant poète, outre le fait que Mainguy soit lui-même un brillant poète, est le maintien de son poème dans la sphère du réel. Maintien aussi du poète dans cette même sphère. Melançon jette des regards autour de lui, se montre attentif à la nature, aux arbres, aux fleurs, aux rumeurs de la ville qui sautent par-dessus la clôture de son jardin. Il marche ensuite dans la rue ; il neige, il pleut. Melançon n’est pas un être d’imagination, contrairement à Mainguy dont l’intelligence est fortement imaginative. Tout comme l’aîné, le plus jeune se montre habile artisan, est un versificateur accompli, un créateur de lignes claires ; sa parole se livre toujours dans un phrasé impeccable, dont la virtuosité est on ne peut plus discrète. Il s’agit là d’une virtuosité exemplaire. Or cette virtuosité serait peu de choses si elle ne contribuait pas à propulser très haut une riche rêverie, si elle ne s’accompagnait pas d’une substantielle quête de sens.

Nos deux poètes à n’en point douter sont de fins intellectuels. Aucun des deux toutefois n’écrit des poèmes intellectuels, tous deux étant à mille lieues de la « conceptualisation » que dénonçait jusqu’à tout récemment un Yves Bonnefoy. Certes, ils écrivent des poèmes intelligents et, ce faisant, s’adressent davantage à l’esprit qu’au cœur des lecteurs. Leur humour est subtil. Jamais ils ne s’abandonnent à quelque lyrisme que ce soit. Une sourdine est mise sur le sentiment. Aucune envolée, aucun épanchement ne se voit dans leurs écrits faits de précision, de concision. En un sens, tous deux sont des écrivains classiques.

Ajoutant à leurs poèmes le charme qui lui est inhérent, la fantaisie est souvent au rendez-vous chez ces deux poètes, davantage chez Mainguy que chez Melançon. Dans L’œil dormant, elle se rencontre dans plusieurs poèmes, dont certains s’apparentent au haïku, voire au limerick.

Trois diplodocus
parmi les gratte-ciel
cherchent des toits verts.

Et ceci

Un oiseau traduit
et fredonne le refrain
des nouveaux paysages.

Un questionnement philosophique est à l’œuvre dans quelques poèmes, par exemple celui-ci, l’un des tout derniers du recueil.

SE PERDRE SUR PLACE

On chemine par de toutes petites étapes
si infimes qu’on croirait faire du surplace.
On pense savoir où l’on est, mais attention,
depuis longtemps nous n’y sommes plus.
Alors on lance de grandes expéditions
pour se localiser — on est si proche, si loin,
au fond de nous-mêmes
comme de beaux grands mâts.

Le mot « charme » est un mot fort. L’associer à la poésie semble aller de soi, du moins dans son acception traditionnelle, telle qu’on la rencontre chez un Paul Valéry. Dans un sens plus banal, le mot a une connotation qui le rapproche des figurines de porcelaine, des images d’Épinal. Dire d’un poème qu’il est charmant, c’est le réduire souvent à une sorte de naïve innocence, de grâce légère. Et pourtant ! Quel mot dira de manière plus juste l’effet que produisent les poèmes de Mainguy ? Dès le premier poème du recueil s’entame une plaisante aventure, troublante par moments, toujours séduisante. La qualité de l’écriture impressionne, que rarement une grammaire ne saurait prendre en défaut (l’accord fautif dans les vers suivants est une peccadille, une distraction ou une concession au registre familier : « Ce n’est pas toi qui se dégonfle, / ce n’est pas toi qui s’évite. ». À vrai dire, cette qualité de l’écriture se manifeste non dans la plate observance de règles, mais à travers le maniement le plus adroit qui soit des outils que la langue met à la disposition de ses locuteurs.

Le Québec regorge de très bons écrivains ainsi que d’excellentes écrivaines, mais l’on sait que la pertinence d’une œuvre littéraire est loin d’être une affaire d’habileté à produire de belles phrases, exemplaires sur le plan grammatical. Il arrive que des ouvrages dont la langue est discutable soient des œuvres marquantes, fortement expressives, témoignant puissamment des périls qu’affronte notre monde, révélant de profondes et troublantes vérités. C’est souvent le cas de textes littéraires s’inscrivant dans l’oralité où prédomine le parler populaire.

La poésie de Mainguy, je le rappelle, est à la fois simple et sophistiquée. Il n’entre pas un iota de maniérisme dans son élégance. Elle est agréable à lire. Allant bon train de poème en poème, nous sommes rapidement gagnés par un sentiment de joie, de plaisir. Le bonheur qui s’empare de nous émane directement de la beauté du recueil.

Auteur : Daniel Guénette

Écrivain québécois. Publie ouvrages de poésie (dont Varia au Noroît) et romans (Dédé blanc-bec, etc. à La Grenouillère). Ai enseigné la littérature au niveau collégial. À la retraite depuis 2011. Me consacre à des lectures dont je rends compte sur mon blogue : Blog de Dédé blanc-bec : 4476:HOME:BOLG Notice biographique (voir L'Île : litterature.org) Daniel Guénette est né le 21 mai 1952. Il est originaire de Montréal. Il a vécu son enfance et la majeure partie de son existence dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Après des études en lettres à l’Université de Montréal, où il obtient un diplôme de maîtrise en création littéraire, il enseigne la littérature au cégep de Granby. En 2011, il prend sa retraite après 34 années d’enseignement. À l’aube de la soixantaine, il renoue avec l’écriture qu’il avait cessé de pratiquer durant près de vingt ans. Il produit alors deux recueils de poésie (Traité de l’Incertain en 2013, Carmen quadratum en 2016) et un récit (L’École des Chiens, en 2015). Dans son œuvre antérieure alternaient ouvrages de poésie (3 titres au Noroît, 2 chez Triptyque) et productions romanesques (3 titres chez Triptyque). Ces ouvrages furent publiés entre 1985 et 1996. L’ensemble fut bien reçu par la critique. À l’occasion du vingtième anniversaire des éditions Triptyque, feu Réginald Martel écrivait : « Et on soupçonne que bien des éditeurs seraient ravis d’inscrire à leur catalogue, parmi quelques auteurs de Triptyque, le nom d’un Daniel Guénette, par exemple. » J. Desraspes a enchanté Jean-Roch Boivin : « Ce roman est un délicieux apéritif, robuste et délicat, son auteur un écrivain de talent et de grands moyens. » Réginald Martel parle d’un roman « qu’on dévore sans reprendre son souffle » ; il salue également la parution des romans qui suivent, se montrant surtout favorable à L’écharpe d’Iris. Pierre Salducci écrit dans Le Devoir un article très élogieux sur ce roman : « L’écharpe d’Iris est une réussite, une petite musique qui nous parle de la nature humaine et qu’on n’arrive pas à oublier. Un roman magnifique, un vrai. Pas un phénomène de mode. Pas un produit branché et périssable. Mais de la littérature. Tout simplement. » L’École des Chiens, qui en 2013 marque le retour de l’auteur au récit, a été commentée de manière positive par divers blogueurs, dont le poète Jacques Gauthier, sur Blogues Église catholique à Montréal : « Ce beau récit du poète Daniel Guénette évoque, avec pudeur et humilité, les onze années vécues auprès de Max qu’il a dû faire euthanasier à cause d’un cancer. Ils sont rares de tels livres qui traitent si tendrement de la relation entre un homme et son animal de compagnie. Ça parle de vie et de mort, d’attachement et d’amitié, d’enfance et de solitude. » Pour sa part, Topinambulle écrit : « Dans ce très beau récit, un homme apprivoise doucement le deuil de son chien. À la manière de Rousseau, Daniel Guénette nous invite à le suivre dans ses promenades, dans les méandres de ses souvenirs, où l'évocation de l'ami fidèle nous servira de guide. »). Dominic Tardif, dans le Devoir, 4 juillet 2015, a rendu compte chaleureusement de ce récit. Il a souligné qu’avec ce dernier, l’auteur avait produit « de la vraie littérature » : « Plus qu’un livre sur un maître et son animal, L’école des chiens célèbre le pouvoir de l’écriture qui, chez Daniel Guénette, n’aspire pas à remplacer l’en allé, mais bien à en continuer la vie. » Recommandé avec enthousiasme à ses téléspectateurs, ce récit a fait l’objet d’un échange de cadeaux à l’émission LIRE présentée sur ARTV. À partir de 1975, l’auteur a collaboré à diverses revues de littérature à titre de poète et de critique. On peut lire ses plus récentes recensions dans la revue Mœbius. Pour l’une d’elles, l’auteur a été finaliste au Prix d’excellence de la SODEP 2016, dans la catégorie Texte d’opinion critique sur une œuvre littéraire ou artistique.

4 réflexions sur « Thomas Mainguy : L’œil dormant : Poésie : Noroît : 2021 : 111 pages »

  1. Mieux vaut tard que jamais disait le vieux motard…
    «Certains ouvrages sont enveloppés d’une très épaisse écorce protectrice, comme s’ils abritaient un secret que l’on tenait absolument à garder pour soi.» J’aime bien ce poète qui sait échapper à la «complexomanie» de notre époque et faire quand même du beau et du neuf!

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    1. Sois le bienvenu sur mon nouveau blogue. Je t’annonce officiellement la parution prochaine de deux ouvrages, un recueil de poèmes et un essai portant sur la poésie. Le premier, intitulé « La châtaigneraie » sera en librairie aux environs du 7 février. « Le complexe d’Orphée » sera disponible une dizaine de jours plus tard. Un petit recueil, un gros essai. Voilà. Bonne année, ami Laurent.

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